On considère qu’il y a 6 émotions de base : La Joie, la Peur, la Colère, la Tristesse, le Dégoût et la Surprise.
Ensuite viennent les émotions secondaires qui sont de savants mélanges des principales.
Une émotion se caractérise par le coté soudain et éphémère de celle-ci. Elle se rattache aussi à un ou plusieurs sentiments…(Par exemple : la Peur peut être rattachée à un sentiment d’insécurité, la colère à celui d’injustice, la tristesse à celui de rejet et/ou d’abandon…)
Deux choix s’offrent à nous dans notre façon d’appréhender ces émotions :
La confrontation ou l’évitement..
1) La confrontation implique soit, d’en parler et d’exprimer son ressenti à un proche, un ami, un thérapeute…mais aussi de l’explorer en l’écrivant, en l’observant et en analysant cette émotion, en cherchant quel(s) sentiment(s) y est (sont) rattaché(s). Il faut alors s'interroger sur le message de changement que peut porter ce sentiment.
2) Eviter ses émotions, c’est risquer de les voir ressurgir après. C’est les stocker en sachant qu’inévitablement, elles vont continuer leur travail de sape mental, pouvant entrainer aussi des conséquences physiques. On peut les repousser un temps par des distractions comme la lecture, la musique, le sport, la méditation ou en se reposant. Plus problématique, les addictions peuvent aussi être choisies pour oublier de ressentir ses émotions…Celles-ci sont toujours présentes et se renforcent alors.
"Il y a peu, j’ai été confronté à une profonde et vive émotion…La tristesse…de celle qui n’autorise pas le sommeil, ni les pleurs…De celle qui va entrainer un choix douloureux. Alors, je me suis rappelé de plusieurs ouvrages lus sur les émotions dont l’excellent « Coacher les émotions » de Daniel Chernel.
Il n’est pas évident de le faire, mais l’idée est d’observer cette émotion sans lui résister. Alors, je l’ai regardé bien en face cette tristesse, cet amas noir qui alourdissait et ravageait l’intérieur de ma poitrine. Elle naviguait entre ma poitrine, ma gorge et mon ventre. Pour moi, elle n’avait pas d’odeur, n’émettait pas de son. Elle se promenait labourant mon cœur et envoyait des images à mon cerveau de la situation qui lui permettait de s’autonourrir sans relâche. Les ruminations tournaient sans répit autour d’un passé joyeux mais terminé, tout en empêchant l’expression corporelle de cette peine... les larmes ne venaient pas.
Le fait de l’observer de la sorte en y associant des sentiments comme le rejet, l’abandon…m’a permis de la faire rapetisser, puis disparaitre et me libérer… Alors, ça ne veut pas dire qu’elle a totalement disparue, mais son impact et la douleur ressentie a été amoindrie.
J’ai ensuite décidé d’écrire tout ce qui avait attrait à cette émotion, les causes de cette tristesse et les choix qu'y en découlaient... et ce n’est que lors de cet exercice que les larmes ont pu s’écouler. Ce texte, on peut ensuite le jeter, le brûler…s’en débarrasser. C’est un acte symbolique qui permet aussi de se libérer de ce poids.
Alors, ce n’est pas magique et dire, qu’aujourd’hui cette peine est totalement partie serait faux. Mais j’ai agi et me suis remis en route en acceptant la situation et ces conséquences qu’elles soient positives ou négatives."
Comments